Une recouverte en réalité depuis 2009
Le temple de la dentelle de Calais a été conçu dans l’ancienne usine Boulart dont l’entrée originelle était rue Chambord. Cette ancienne usine est l’une des dernières usines désaffectées de l’époque. L’usine a été réhabilité en 2009 en Musée de la Dentelle. On pouvait découvrir tous les métiers de la dentelle. Ces machines ont été débarquées en catimini sur la cote française par des Anglais au niveau d’un lieu-dit « Les Baraques », à la sortie de Blériot-Plage. De tout temps, les Calaisiens ne faisaient pas dans la dentelle mais travaillaient le tulle. « mVdC » ne pouvait pas passer par une rue de Calais où l’on entendait sans cesse le ronronnement bien spécifique de ces métiers à tulle. C’est avec la modernité que le tulle pris ses lettres de noblesse de « dentelle ».

Quel Calaisien n’a pas eu un parent dans le métier ?
« mVdC » avait son grand-père qui était dessinateur en dentelle. Néanmoins, après sa dernière visite à la Cité de la Dentelle, ce terme s’avérait faux car il était esquisseur en dentelle. « mVdC » se rappelle les gestes de son grand-père créant ses oeuvres d’art, dans un premier temps dessinés au crayon de bois, puis finalisés à l’ancre de chine. Il travaillait chez lui, au calme, sur de grands bureaux comme ci-dessous.

Au décès du grand-père, malheureusement il y avait peu de place et un manque d’intérêt de conserver toutes les oeuvres du « pépé ». Tout est parti à la poubelle. Quand on voit cette formidable création qu’est la Cité de la Dentelle, « mVdC » se dit que ce fut un réel dommage d’avoir jeter ce devoir de mémoire qu’était toutes ces esquisses… Le seul objet que « mVdC » a pu récupérer, en souvenir de son enfance, était cette loupe (ci-dessous) qui était d’un modèle particulier.

Même la mère de « mVdC » était dans la dentelle également: elle reprisait les défauts dans le tulle. Elle possédait sa propre machine à coudre à la maison. Et « mVdC » se rappelle de l’anecdote suivante: le service d’électricité de France a peu à peu changé la tension de 110 volts à 220 volts. Il a fallu faire rembobiner le moteur de la machine à coudre aux environs des années 1960, remboursé par l’Etat à l’époque.
La dentelle à Calais était le cadre de vie
On voit donc que des milliers de Calaisiens vivaient dans toutes les corporations des métiers visant à confectionner la fameuse « Dentelle de Calais ». Certaines usines ont été purement abattues afin d’y recréer des habitations neuves; d’autres ont été transformées… Mais tout le centre-ville de Calais a été créé avec des usines de dentelle. Nous n’allons pas vous faire une restropective du fameux métier Leavers: nous préférons que vous passiez découvrir la vie des Calaisiens de l’époque par la visite de la Cité de la Dentelle de Calais. Ce musée-mémoire est très bien agencé avec possibilité de se restaurer sur place pour les touristes d’un jour.







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