L’ancêtre de l’EPHAD… gratuit
L’ancien hospice de Calais, comme cela se faisait jadis, était géré par des « bonnes soeurs », des nones religieuses catholiques. L’hospice recueillait les personnes en précarité,ainsi nommé parfois maladrerie. Les personnes à faibles revenus étaient accueillies au terme d’une retraite. Elles vivaient à l’ancienne, avec peu de confort. Elles dormaient dans des grandes salles avec des lits en guise de dortoir. Les soins étaient prodigués par le biais de paravants entre ces lits. On y vieilissait doucement et tranquillement. Certaines personnes y exerçait des travaux de couture.
Le bâtiment originel
Sa date de création n’est pas réellement connue. Néanmoins on peut estimer que le bâtiment date d’après guerre. Son adresse est située sur le boulevard Jacquard mais en réalité son entrée se faisait par un porche rue Aristide-Briand à Calais. Il a été construit en briques rouges du nord, avec des sous-bassements en pierres naturelles. Les fenêtres avaient des allures de vitraux d’église. Le bâtiment était surmonté par un petit clocher qui était équipé d’une véritable cloche. Ce clocher a été préservé à ce jour mais transformé. La toiture était composée d’ardoises.

Cet hospice a été fermé dans les années 1990 car un nouvel hospice avait remplacé ce dernier avenue Pierre-de-Coubertin. Ce bâtiment fut transformé en résidence du Parc St-Pierre. Réhabilité au départ par un architecte parisien, ce bâtiment fut confié en cours de projet, pour dépenses excissives des travaux à réaliser, à un architecte de Calais.




La légende de fin de vie des patients
La légende des personnes dites en fin de vie était « le bouillon de 11 heures ». Il s’agissait d’une soupe administrée à la personne afin de l’aider à mourir sans souffrance… Mais cela ne resque qu’une légende.
La mémoire des lieux
Dans ce type de bâtiment où de nombreuses personnes sont décédées (hospice, hôpitaux….) il est réel que les murs gardent une mémoire de ces personnes qui, parfois, ne sont jamais réellement toutes passées dans l’au-delà. « mVdC » ayant vécu quelques années dans cette résidence, il était courant de voir la lumière de la chambre s’allumer toute seule en pleine nuit alors que l’interrupteur était en position arrêt. Le radiateur de la cuisine était allumé au petit matin alors qu’il n’était jamais ulitisé. Des traces étaient touvées au fond de la même casserole. Des grosses traces de moisissure appraissaient en une demi-journée…
Bizarre plus qu’étrange vous direz vous ! Néanmoins avec un certain don de médium, il s’avérait que la casserole était utilisée par une petite dame âgée qui aimait faire la cuisine. Des traces en forme de cercle dus à une cuillère de bois étaient donc belle et bien marqué au fond de cette casserole: « je suis la petite cuisinière des années 50 ». Nous appellerons cela une entité. Tel un chateau « hanté », voire l’histoire de Lady Hamilton, la résidence du Parc St-Pierre étaient reconstruites sur un lieu à mémoire. En perception naturelle, certaines entités n’avaient pas envie de passer dans l’au-delà, d’autres ne savaient même pas que cela existait. Certaines entités avaient vécu dans les camps de concentration durant la dernière guerre; une autre entité décédée tôt, une jeune femme au corsage blanc au caractère jovial, nous indiquait qu’il ne fallait pas prêter attention à eux et qu’il y avait en avait des bons et d’autres des ralleurs. Etant très nombreux, chaque entité possédait son créneau horaire pour occuper les lieux.
Dans tous les cas, pour l’avoir vécu, la mémoire des lieux reste belle et bien réelle. Ce n’est peut-être pas une bonne idée de reconstruire des logements sur un tel terrain. Certaines personnes seront sceptiques en lisant ces quelques lignes, mais le vécu est bien présent.
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